ENI a peur de perdre!
La notion de perte peut être liée aux images primordiales de manque d’objet
Pour la fille le manque de pénis peut être vécu comme: l’avoir perdu!
TOUT peut se rechercher alors pour le «remplacer».
Et il semble que tous les jeux de remplacements qui se proposent pour avoir, pour garder, pour retrouver - le Phallus - puissent être maintenus dans la crainte de revivre, le sentiment de ne pas avoir! 107
Tant d’efforts, de recherches, d’imaginations, de stratégies ont permis semble t’il sur le plan de l’imaginaire collectif et de religion, de remplacer la perte de pénis.
Isis en est symboliquement un exemple:
Parmi les morceaux éparpillés de son frère Osiris ... Elle ne retrouva pas le phallus de celui-ci. Le phallus manque à la reconstruction du puzzle ; mais elle en construit un, «avec de l’argile, elle en façonne, elle en procrée un de ses mains» et le montre au peuple, qui l’accepte! Ce n’est qu’un substitut - Imaginaire et symbolique - factice mais elle le met à sa place et peut s’unir symboliquement à son frère. Seuls les Rois et Reines peuvent ainsi s’unir dans cette hiérogamie (le mariage des Dieux).
Tous les scénarios et jeux de pouvoir de l’imaginaire enfantin ne sont -ils pas symboliquement comparables à - ce phallus reconstruit - ?
Comment se permettre alors de ne plus y porter attention, de le lâcher, de lâcher prise ... sans crainte de se trouver totalement démuni, en état de manque!? ...
Le phallus reconstruit est fictif sa symbolisation est - non naturelle -, un artéfact! Ainsi ce qui est montré ou utilisé est imaginaire. La foule ne vérifie pas, elle croit!
Le phallus est la force et la puissance en soi et pour soi: La femme L’A ...en tant qu’HOMME, Elle peut apprendre et comprendre qu’elle ne l’a jamais perdue! Mais que trop souvent elle ne l’utilise pas pour elle. Il en est d’ailleurs de même pour l’homme.
Cette puissance en soi et pour soi agit d’autant plus qu’elle se libère ... de l’imaginaire enfantin qui déplace les énergies et l’action de l’être sur des notions extérieures «de prises de pouvoirs erronées».
107) Le phallus s'entend souvent, dans la pathologie, avec une notion " de pouvoir", de force et de puissance contre et sur l'autre.